Notice descriptive
SPJ - Société des petits jardins de la Voie-Creuse
IdentificationCote
SPJDates extrêmes
1915-1961Importance matérielle et support
0,10 ml
ContexteNom du producteur
Société des petits jardins de la Voie-CreuseHistoire administrative
La Société des petits jardins de la Voie-Creuse était un regroupement d'exploitants de jardins familiaux ; elle rassemblait les exploitants des jardins de la Voie-Creuse. Situés sur un terrain appartenant à l'Hospice Général, les jardins étaient bordés par les voies CFF, la rue de Montbrillant et l'avenue de France. La Société, née le 29 août 1915 et dissoute le 10 novembre 1961, avait pour objectif principal la défense des intérêts des exploitants.
Elle était l'un des nombreux regroupement de jardins familiaux du canton de Genève ; on comptait plus de 4000 jardins dans le canton en 1918. Suite au développement urbain, le nombre des jardins a diminué, mais les exploitants se sont organisés en se regroupant ; ils ont formé en 1922 la Fédération cantonale des jardins familiaux - consituée de 48 groupements. L'union faisant la force, la Fédération suisse est fondée en 1925 pour défendre les jardins contre l'urbanisation de plus en plus pressante. Malgré ces dispositions, la Fédération perdra du terrain petit à petit et en 1992, il ne ne restait alors plus que 22 groupements de jardins. En 2013, la Fédération genevoise des jardins familiaux existe toujours, et le nombre de groupements est monté à 26 pour plus de 2000 parcelles dans tout le canton.
En 1949, l'administration des Postes a racheté à l'Etat le terrain accueillant les jardins de la Voie-Creuse afin d'y construire des bureaux. Dès lors les jardins et la Société ont été menacés de disparation. En 1950, au terme du bail, la Poste a tenté de recouvrer l'usage du terrain, sans que des indemnités n'aient été prévues pour les exploitants des jardins. Lors de l'Assemblée générale de 1951, les membres de la Société ont appris que le bail "pourrait éventuellement être prolongé jusqu'au 31 mai 1952", à partir de ce sursis, la Société a poursuivi ses activités pendant encore 10 ans.
Après sept ans de calme relatif, la situation s'est aggravée en 1959 : la Poste a alors exigé l'abandon de la partie supérieure des jardins pour le 15 juin 1959 et de la partie centrale pour janvier 1960 ; elle a ensuite progressivement récupéré les parcelles jusqu'à obtenir l'ensemble du terrain, ce qui a provoqué la fin de la Société en 1961.
Contenu et structurePrésentation du contenu
Le fonds contient trois carnets décrivant le déroulement des assemblées générales et des assemblées du comité.
Accroissements
Non
Conditions d'accès et d'utilisationConditions d'accès
Consultable selon les délais et restrictions en vigueur dans les archives publiques genevoises.
Langue des documents
FrançaisInstrument de recherche
Répertoire numérique
Sources complémentairesExistence et lieu de conservation des copies
Il n'existe aucune copie de ce fonds
Bibliographie
SANTSCHI, Catherine. Les jardins ouvriers. In : "L'Encyclopédie de Genève, tome IX : l'art de vivre". Genève : Association de l'encyclopédie de Genève, 1992. P. 94
Contrôle de la descriptionNotes de l'archiviste
Description réalisée par Daniel Sparti.
Règles ou conventions
Notice établie conformément à la norme ICA-ISAD(G) du Conseil international des Archives (2e édition, 2000).Date(s) de la description
Août 2013