Imprimer cette page

  • Ingénieur-conseil
  • Identification

  • Type d'entité
    Collectivité
  • Forme(s) autorisée(s) du nom
    Ingénieur-conseil
  • Autre(s) forme(s) du nom
    Ingénierie du Conseil administratif, dénomination alternative (1984 - 1991)

  • Description

  • Dates d'existence
    1976-1991
  • Histoire

    Le mandat d'ingénieur-conseil date du 1er janvier 1976. Le premier - et unique - titulaire de la charge se nomme Gilbert Arlettaz. Ce dernier n'a pas eu de prédecesseur, poste ou service correspondant à ses attributions, au sein de l'administration municipale.

    Avant de prendre cette charge, il était chef de la Section technique du Service vétérinaire municipal et de l'abattoir et enseignant à l'Ecole d'ingénieurs de Genève. Sa promotion intervient après une série de missions extraordinaires qu'il s'est vu confier les années précédentes.

    En effet, après avoir été désigné en 1973 pour assurer la coordination des travaux de la Centrale thermique III de l'Abattoir (Halle aux cuirs), Gilbert Arlettaz devient membre, l'année suivante, d'un groupe d'étude chargé d'examiner les conclusions du Département des Travaux publics et de la Société générale pour l'industrie concernant l'adjudication de principe des travaux d'extension de l'usine d'incinération des Cheneviers. En 1975 enfin, sur sa propre demande, il est autorisé à participer aux travaux relatifs à la désodorisation de la station d'épuration des eaux d'Aïre.

    Malgré sa nomination, Gilbert Arlettaz conserve de manière provisoire sa fonction au sein de l'Abattoir, où il continue à assurer l'exécution des missions de direction, de coordination et d'ingénierie générale liées aux travaux en cours. A cette occasion, il collabore avec le directeur intérimaire de ce service dans le but d'y mettre en place une nouvelle organisation interne.

    Ainsi, jusqu'en 1977 inclusivement, Gilbert Arlettaz consacre encore la majeure partie de son temps à surveiller le chantier d'extension de l'Abattoir (Halle aux cuirs) et la construction du nouvel entrepôt frigorifique (FRIGO 2) - installations qui seront finalement fermées en 1990 par manque de rentabilité. Par ailleurs, il participe à la gestion des problèmes relatifs au site de la Praille, en particulier ce qui concerne les odeurs et le bruit.

    En outre, dès 1976, l'ingénieur-conseil participe, pour le compte du Conseil administratif et des services municipaux, à diverses commissions comme celles qui s'occupent de l'extension de l'Usine des Cheneviers. Il est également impliqué dans l'étude de rénovation de bâtiments, à l'image de l'hôtel Métropole ou de la piscine des Vernets, en collaboration avec le Service immobilier.

    Dès son entrée en fonction, l'ingénieur-conseil effectue donc un grand nombre de tâches pour le compte du Conseil administratif. Le poste d'ingénieur-conseil est finalement supprimé en 1991, suite au départ à la retraite de son titulaire.

  • Zones géographiques
    Genève
  • Statut juridique
    Pas de statut juridique
  • Fonctions et activités

    De manière générale, l'ingénieur-conseil est chargé d'informer le Conseil administratif des besoins liés aux activités et tâches de la Ville de Genève, de rechercher toutes les informations appropriées, de faire des propositions, de conseiller et d'aider les chefs de services pour des problèmes spécifiques.

    Il est également chargé d'élaborer des politiques dans certains domaines novateurs. Ces missions peuvent être des études internes à l'administration ou des études intéressant la Ville, mais effectuées en collaboration avec des instances officielles (Commune, Canton, Confédération) ou autres. Il participe à des commissions internes ou externes qui traitent de problèmes qui concernent la Ville.

    Il s'occupe de travaux d'ingénierie qui visent à optimiser un investissement, quelle que soit sa nature, et représente la Ville en tant que délégué aux travaux d'organismes et de commissions techniques. Enfin, le règlement de litiges survenus entre la Ville et des tiers est aussi de son ressort.

    Certaines affaires et certains domaines vont l'occuper durant presque toute la durée de son mandat, notamment l'élaboration d'une organisation " hygiène et sécurité du travail " pour toute l'Administration municipale. Celle-ci devient fonctionnelle en 1978. A cet effet, l'ingénieur-conseil assure la liaison entre le Bureau de prévention des accidents et l'administration. Il doit, dans la mesure du possible, organiser l'application des recommandations de ce bureau.

    Par ailleurs, il organise ou participe à l'organisation de cours destinés au personnel et sert d'intermédiaire entre les instances et organismes s'occupant de formation.

    Toutefois, l'essentiel de son activité est consacré à l'étude des problèmes en rapport avec l'énergie et les moyens d'en rationaliser la consommation (chauffage urbain, conversion au gaz naturel, etc.). Dans ce dernier cas, cela aboutit à la formation d'un groupe de travail interne, " Energie-Ville ", en 1978.

    Au nom de la Ville, Gilbert Arlettaz travaille avec la Commission cantonale en matière d'énergie (CCME), avec laquelle il forme le groupe de travail " Economies d'énergie ", ces questions prenant une importance croissante dans son cahier des charges, avec, entre autres, sa collaboration soutenue à diverses commissions et sous-commissions de l'Office fédéral de l'économie énergétique.

    A ces commissions s'ajoute, au début des années 1980, l'important dossier - à vrai dire, le plus considérable au vu de la quantité de documents conservés - de l'informatisation de l'ensemble des services municipaux, Gilbert Arlettaz assumant la présidence de la Commission informatique de la Ville (CIV). A ce titre, son avis est décisif quant au choix du matériel informatique et bureautique. De même, c'est lui qui met sur pied et coordonne les cours de formation pour le personnel dans ce domaine particulier.

    Mentionnons encore sa participation plus ou moins active à des commissions telles que l'EMCO (Etat-major de coordination et de conduite) et au CREM (Centre de recherche et d'enseignement en technique municipale). Son cahier des charges est si large qu'un document du milieu des années 1980 émanant de l'ingénieur-conseil lui-même fait état de pas moins de 39 dossiers répartis en neuf "rubriques". La liste exhaustive de ses activités serait fastidieuse; on peut cependant mentionner parmi ses nombreuses occupations son travail lié aux problèmes énergétiques, la direction du groupe de Travail "Energie-Ville", sa participation au développement de la vidéo dans l'administration municipale, la présidence de la Commission informatique de la Ville ou encore l'organisation de FORENERGY 86, manifestation orchestrée par la Ville de Genève et le Conseil de l'Europe.

  • Textes de référence

    CH AVG, 03.PV.134, Procès-verbaux des séances du Conseil administratif, séance du 19 septembre 1975, p.541 (inscription au budget 1976 du poste d'Ingénieur-conseil)

    CH AVG, 03.PV.150/1, Procès-verbaux des séances du Conseil adminsitratif, séance du 27 janvier 1991 (mention du prochain départ à la retraite de M. Arlettaz et de la nécessaire répartition des tâches qui s'ensuivra)

  • Organisation interne

    Apparue en 1976 avec la création du poste de Gilbert Arlettaz, la fonction d'ingénieur-conseil est directement rattachée au Secrétariat général. Perdue à l'origine dans la masse budgétaire du service, ce n'est qu'en 1984 qu'elle apparaît dans le budget en tant que telle, sous la dénomination d'Ingénierie du Conseil administratif. Celle-ci restera rattachée au Secrétariat général jusqu'en 1991, date de sa suppression en même temps que celle du poste de Gilbert Arlettaz, consécutive à son départ à la retraite.

    L'Ingénierie du Conseil administratif compte d'autre part deux employés en plus de l'ingénieur-conseil : une secrétaire à mi-temps, B. Greder, et un ingénieur ETS à plein-temps, P. Miescher. Celui-ci est engagé en 1979, à l'origine pour suppléer l'ingénieur-conseil, en cas d'absence puis pour le seconder dans ses nombreuses tâches.

    Lors de la suppression du poste en 1991, certaines compétences de l'ingénieur-conseil seront reprises par des personnes dans le cadre de l'administration.

    C'est le cas, par exemple, du secteur Hygiène et sécurité, dont la responsabilité incombe alors à J.-C. Matthieu. Depuis avril 1999, ce secteur fait partie de l'Office du personnel.


  • Relations

  • Relation 1
    Hygiène et sécurité
  • Type de relation
    Relation association
  • Description de la relation

    M. Gilbert Arlettaz, ingénieur-conseil depuis 1976, est chargé en 1978 de mettre sur pied la cellule "Hygiène et sécurité". Il en a aussi été le premier responsable, jusqu'à son départ à la retraite en 1991.

  • Dates de la relation
    1978-1991

  • Contrôle de la description

  • Code d'identification
    CH.AVG.119ISAAR
  • Code d'identification du service
    CH-001140-3 Archives de la Ville de Genève
  • Règles et conventions
    Notice établie conformément à la norme internationale sur les notices d’autorité utilisées pour les archives relatives aux collectivités, aux personnes ou aux familles (2e édition, 2004) (ISAAR(CPF))
    Forme autorisée du nom établie par les Archives de la Ville (AVG)
  • Date de création, de révision ou de destruction
    Octobre 2006. Création : Réjane Etter et Salomon Rizzo .
    Octobre 2006. Mise à jour : Raphaël Piguet. Adaptation
    Juillet 2007. Mise à jour : Jacques Davier. Complément (Organisation interne)
  • Langue et écriture
    Français (Suisse)
  • Sources
    CH AVG, 03.PV.132-148, Procès-verbaux des séances du Conseil administratif, 1973-1989
    Comptes-rendus de l'Administration municipale de la Ville de Genève, 1976-1993

  • Ressource(s) documentaire(s)

  • Ressource documentaire 1
    Ingénieur Conseil
  • Cote
    CH AVG 119
  • Type de ressource associée

    Fonds d'archives

  • Nature de la relation
    Producteur
  • Dates des ressources associées
    1946-1991