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  • Protection civile
  • Identification

  • Type d'entité
    Collectivité
  • Forme(s) autorisée(s) du nom
    Protection civile
  • Autre(s) forme(s) du nom
    Service d’assistance et de protection de la population (SAPP) (2000 - )
    Service de la Protection civile (1987 - 1999)
    Protection civile (1965 - 1987)
    A signaler aussi que le nom “Protection civile“ apparaît parfois dans des textes antérieurs à 1965 pour désigner la “ Protection aérienne“ (ce terme-ci devant être jugé inapproprié en temps de paix)

  • Description

  • Dates d'existence
    1965
  • Histoire

    Le concept de protection civile naît officiellement en Suisse, suite à un arrêté des chambres fédérales le 29 septembre 1934. Dans un contexte de guerre mondiale, la Confédération et ses cantons organisent leur défense passive, la “ protection antiaérienne ” (PA) ; déjà avec une instruction de la population et un aménagement d’abris. La paix revenue, la volonté de conserver un service de protection des citoyens demeure. Le 24 mai 1959, le peuple helvétique accepte l’article 22bis qui prévoit l’élaboration d’une législation sur la Protection civile par la Confédération. Quelques années plus tard, le 12 juin 1965, le Grand Conseil approuve la loi cantonale genevoise d’application, et le 21 juillet le Conseil d’Etat adopte le règlement d’exécution de la Loi fédérale. La Ville de Genève met sur pied cette année-là son propre organisme. Le service de la Protection civile de la Ville de Genève (PCVG) entre en fonction le 20 septembre 1965 et s’installe dans le Palais Eynard. A sa création, la PCVG appartient au dicastère qui s’occupe de tâches en rapport avec le sport et la sécurité (à partir de 1987, elle appartient au Département des sports et sécurité, qui le 1er juin 2007 est renommé le Département de l’environnement urbain et de la sécurité).

    La Protection civile sous la direction de Monsieur Roger Méroz (1965-1975)

    Le développement de la Protection civile de la Ville de Genève s’est fait progressivement, en collaboration avec les divers services, tel le SIS ou le Service immobilier. Il s’inscrit également en continuité avec le travail mené par la Protection aérienne lors de ses dernières années de service. Par exemple, cette dernière étudiait (avec le service immobilier) la nature des sous-sols, afin de repérer les nappes souterraines qui pourraient servir lors de l’élaboration des futurs réservoirs. Ce travail préparatoire va aider la PCVG lors de son entrée en fonction. Ensuite, en 1966, l’Organe se dote d’un bureau d’étude technique qui occupe deux architectes détachés du service immobilier. Ceci permet l’élaboration des différents projets de constructions utiles pour le service. L’année suivante marque le véritable “ démarrage ” de la réalisation des opérations menées par la PCVG (dans les domaines des constructions, du matériel, de l’instruction, etc.). C’est également à ce moment que le concept de protection civile est étendu ; elle doit être capable intervenir en tout temps, même en période de paix. Cela se traduit, entre autres, par la volonté des instances fédérales de permettre la polyvalence des installations des divers organes de Protection civile, afin qu’elles puissent servir pour des actions différentes de celles qui ont motivé la création du service. Rapidement, de nouvelles missions vont être attribuées à la PCVG. A cette époque, elle entreprend des contacts avec : la direction de l’Hôpital cantonal et des médecins pour fixer une “ doctrine sanitaire en cas de catastrophe ” (1967), et avec le service des Beaux-Arts et de la culture dans le cadre du développement du concept de protection des biens culturels (1966-en rapport avec la Loi fédérale du 6 octobre de la même année).

    Entre la fin des années 1960 et le début des années 1970, la Protection civile de la Ville de Genève, met en place les bases de son organisation. Par exemple, le 25 mai 1967, est donné le premier cours d’instruction dans le Centre cantonal de formation de Bernex, où enseignent quatre instructeurs engagés par le canton et deux autres engagés par la ville. Trois ans plus tard, les communes sont priées d’organiser elles-mêmes leur cours d’instruction, car avec l’augmentation des cours, le Centre de Bernex est arrivé à saturation. Pendant cette période sont nommés des cadres à des postes qui seront plus tard des sections bien distinctes : En 1969, le Conseil administratif nomme le Dr. Gérard Baumann comme chef de service sanitaire et Monsieur Charles Schaefer (directeur de l’Hospice général) comme chef du service des sans-abri, en 1970, Messieurs Gertsch et Charrière, architectes du Service immobilier, sont définitivement transférés au Service de la Protection civile, etc. Cette période est également marquée par la création d’un service sanitaire mobile et l’installation d’une centrale d’alarme téléphonique au Palais Eynard en 1970, et en 1973 d’un piquet d’intervention disponible 24 heures sur 24. A signaler aussi que déjà en 1970, il existe des relations entre les organes de Protection civile cantonaux et communaux avec le Comité de la Croix rouge genevoise, dans le but d’étudier les possibilités d’accueil de réfugiés.

    La Protection civile sous la direction de Monsieur Eric Ischi (1975-1987)

    La période 1975-1987, est marquée par un renforcement des structures existantes par (entre autres) une augmentation des postes au sein de la PCVG, et par l’amélioration des moyens d’action. Deux dates sont à retenir : le 4 décembre 1979, le Conseil administratif approuve le dossier résumant la Planification générale de l’organe de la Ville de Genève (PGPC), et le 15 avril 1983 qui marque l’inauguration du Centre de formation de Richelien (après cinq ans de négociations et de travaux).

    La Protection civile sous la direction de Monsieur Jean-Charles Dedo (1987-2000)

    A partir des années 1990, la Protection civile de la Ville de Genève connaît quelques difficultés : ses effectifs s’amoindrissent, elle subit les restrictions économiques décidées par la Ville, et elle est la cible de critiques émises par des personnes qui pensent que dans un contexte de paix, elle perd sa raison d’être. Il est vrai que le risque d’être confronté à un conflit militaire n’existe plus depuis quarante ans ; cependant, la PCVG n’est pas supprimée. Elle conserve ses tâches d’assistance et de prévention en cas de danger, mais celles-ci vont être adaptées pour répondre aux nouveaux besoins. De plus, elle s’implique davantage dans la vie culturelle de la Ville de Genève (engage temporairement des chômeurs et des étudiants, organise des manifestations, etc. Aussi, pour aider les personnes en situation de précarité, elle met à disposition de l’association Carrefour-rue, un bâtiment rue du 31 décembre, dans lequel sont aménagées des douches et des machines à laver.) et s’oriente vers des activités humanitaires, tel que l’aide aux réfugiés ou aux requérants d’asile.

    En 1992, avec le service cantonal, la section instruction de la PCVG participe à “ l’étude d’un nouveau concept de protection civile cantonale ”, qui amène à la création de nouveaux cours d’instruction pour l’année suivante. En juin 1994, les chambres fédérales approuvent la nouvelle législation sur la Protection civile qui définit les nouvelles priorités : assurer la protection, le sauvetage, l’assistance de la population en cas de conflits, mais également en cas de catastrophes. A partir de ce moment, les différents organes de Protection civile ont la possibilité d’être engagés dans des opérations d’aide régionale, voir transfrontalière. De plus, le Service de la protection des biens culturels est intégré au sein de la Protection civile.

    La Protection civile sous la direction de Monsieur Yves Clerc (2000-à aujourd’ hui)

    L’année 2000 est marquée principalement par le changement de nom de la Protection civile. Le 21 avril, “ afin d’adapter son nom à la réalité des missions ”, elle est rebaptisée “ Service d’assistance et de protection de la population ”. Les missions ne changent pas, toutefois de nouvelles tâches vont être ajoutées, toujours en relation avec les domaines de la protection des populations et la prévention contre les catastrophes. La même année sont étudiés et/ou mis en place plusieurs projets d’entraide humanitaire. Par exemple, pour venir en aide au Mali avec l’envoi de fonctionnaires, la construction et l’aménagement de structures médicales et techniques. La PCVG travaille aussi avec le Comité international de la Croix-Rouge pour l’instruction de délégués et la promotion du droit humanitaire, et avec l’Organisation internationale de la Protection civile (OIPC) pour la préparation et la présentation de cours de formation pour des délégations étrangères venant de pays du tiers monde. Sur le plan municipal, la PCVG entretient également des relations avec des services sociaux (pour l’aide de personnes âgées, etc. à travers des journées dites de solidarité) et participe à la protection de l’environnement par le biais de l’Agenda 21. Actuellement, la Loi fédérale sur la Protection civile en vigueur est celle du 1er janvier 2004. Cette loi définit la nouvelle organisation : des tâches, du territoire, de l’enseignement (contenu et durée des cours) des organes de Protection civile. Ces changements se retrouvent dans le document “ Planification générale de la Protection civile ” (PGPC). De plus, la Protection civile nouvelle formule met un accent sur les échanges internationaux (par exemple, la participation à la création d’un centre de formation international), et sur le développement du droit humanitaire.

  • Zones géographiques
    Centres adminstratifs:
    Palais Eynard, 4 rue de la Croix-Rouge, 1211 Genève 3 (1965 à 1980)
    27 rue Rothschild 1202 Genève (1980-act.)
    Centres de formation:
    cp 28 1233 Bernex (1967-act.)
    128 route de l’Etraz, Richelien, 1290 Versoix (1983-act.)
    Divers constructions entretenues par la SAPP
  • Statut juridique
    Organe administratif public
  • Fonctions et activités

    La protection civile est un organe d’intervention et de prévention créé pour venir en aide à la collectivité, dont les principales missions de la Protection civile sont écrites dans la Loi fédérale de 2004 (article 3, alinéa e) : “ La protection civile, [est] chargée de protéger la population, d’assister les personnes en quête de protection, de protéger les biens culturels, d’appuyer les organes de conduite et les autres organisations partenaires ainsi que d’ effectuer des travaux de remise en état et des interventions en faveur de la collectivité”.

    Les missions (de protection, d’assistance, de secours et de sauvetage) dirigées par la PCVG sont menées sur divers fronts. En amont, elle se charge d’organiser un système de prévention efficace, qui se manifeste par l’instruction des personnes astreintes, l’installation de diverses infrastructures, la mise en place de fichiers répertoriant les contingents et les moyens à disposition, etc. Ensuite, il y a les actions menées directement “ sur le terrain ”. Là encore, il faut distinguer plusieurs catégories d’intervention. A l’origine, les troupes de la Protection civile sont formées pour faire face à des situations de guerre (elle est créée après la Deuxième guerre mondiale). A ce stade d’intervention, la Protection civile doit donner l’alerte, informer la population des mesures à prendre, coordonner les préparatifs et les interventions avec différents partenaires. Elle est donc présente dans plusieurs domaines : l’aide à la conduite, l’assistance, l’appui, et la logistique. Cependant, même si l’Organe de la Ville de Genève n’a pas eu à faire face à un conflit d’ordre militaire depuis l’année de sa création, elle n’est pas restée inactive. Elle est intervenue lors de diverses situations dites “ exceptionnelles ”. Rappelons également qu’en ce début du XXIe siècle, la prévention contre la menace dite “ infra guerrière ” perdure avec le développement du terrorisme.

    L’admission dans la Protection civile est ouverte aux citoyens qui n’ont pu être incorporés au sein de l’armée. Ces personnes doivent servir jusqu’à l’âge de quarante ans.Depuis la Loi fédérale de 2004, les personnes astreintes suivent des cours d'introduction de base de deux à trois semaines (avec certificat et solde), puis elles reviennent tous les ans accomplir des exercices de deux jours. Ces cours d’introduction abordent principalement les domaines suivants : l’appui, la logistique, la protection et l’assistance, ainsi que la protection des biens culturels. Les cadres et les futurs cadres de la PCVG doivent suivre des cours de perfectionnement et des cours de répétition de quatre jours. Le contenu de l’instruction est fixé par les lois fédérales.

    Les cours donnés par la PCVG ne s’adressent pas exclusivement aux personnes réformées par l’armée, mais également à des volontaires, hommes et femmes. Ces personnes doivent, pour être incorporées, bénéficier de l’accort du canton. De plus, depuis 1969, les entreprises, qui sont installées sur le territoire municipal et qui emploient plus de cent personnes, doivent tenir leur propre OPE (organisme de protection civile). Dans ce cas, les personnes astreintes effectuent leur service dans le cadre de l’entreprise qui organise ses propres cours.

    Depuis 1968, la population genevoise peut assister à des campagnes d’information élaborées par la protection civile lors de différentes manifestations. Des journées portes ouvertes, des cours gratuits sur la sécurité à domicile et sur la place de travail sont également organisés. Ces efforts montrent que la PCVG participe à la vie culturelle de la Ville de Genève.

    La Protection civile municipale est également chargée de gérer la répartition des places disponibles dans les abris anti-atomiques afin d'assurer la sécurité de la population genevoise en cas de conflit. Pour accomplir cette tâche, la PCVG collabore également avec d’autres services, tel l’Office cantonal de la population.

    Sur le territoire de la Ville de Genève, la majorité des interventions de la Protection civile en cas de catastrophes sont pour faire face à des incendies, des explosions, des inondations, des ouragans, et des écroulements d’immeubles. La PCVG est amenée à collaborer avec le SIS, en amenant un renfort humain et en mettant à disposition son matériel (motopompes, etc.). Elle doit également prendre en charge le ravitaillement des pompiers engagés lors de sinistres. “ L’expérience a démontré que la protection civile apporte un complément appréciable à l’action des services publics permanents ” (cf "Compte-rendu de l'Administration municipale de la Ville de Genève", 1969). La Protection civile participe également à la prise en charge des personnes sinistrées. En 1970, est créé le service mobile qui prend en charge les blessés depuis les lieux d’accident jusqu’aux centres de soins.

    Pour mener à bien sa mission, la Protection civile possède du matériel sanitaire, chimique, de lutte contre le feu et l’eau, de pionnier pour le déblaiement, de transport, de détection et de protection atomique, de renseignements et de transmissions au niveau des états-majors, etc. qui est en permanence entretenu et prêt pour les interventions. Elle dispose également de bâtiments, d'abris pour la population, de constructions pour le service sanitaire, de constructions pour les formations d’intervention, etc. qui sont périodiquement contrôlés et rénovés. A noter que la plupart de ces constructions bénéficient de salles de soin et d’hospitalisation.

    Lors de sinistres, la zone d’interventions de la protection civile genevoise n’est pas délimitée à son seul territoire. En effet, elle peut venir en aide aux autres cantons (tel fut le cas lors des inondations dans la commune de St-Niklaus, dans le canton du Valais en 1993 et en 1994, ou dans le canton de Fribourg suite au passage de l’ouragan Lothar en 2000). La PCVG coopère également avec d’autres pays, souvent en partenariat avec des organismes tels que le SIS, Caritas, la Croix-Rouge ou Médecins du monde. Par exemple, elle a envoyé du matériel de secours en Arménie suite au tremblement de terre de 1988 ou en Roumanie suite à la révolution de 1989. La Protection civile s’occupe également d’accueillir les requérants d’asile, en partenariat avec l’Office des réfugiés.

    La PCVG apporte son soutien à différentes associations (cf "Les Rapports de gestion du Conseil administratif" ), comme elle a pu le faire pour le Téléthon (depuis 1991) ou la Fondation en faveur des aveugles (depuis 1990), etc. Elle participe égalment à différents travaux d'utilité publique, comme par exemple l'organisation des promotions scolaires, ou la remise en état des chemins qui longent la Versoix, etc.

  • Textes de référence

    Compte-rendus de l’ Administration municipale de la Ville de Genève (de 1958 à 2006)

    Loi fédérale sur la protection de la population et sur la protection civile (LPPCi), entrée en vigueur 1er janvier 2004

  • Organisation interne

    La Protection civile de la Ville de Genève est depuis sa création rattachée au dicastère qui s’occupe de la sécurité et des sports (le dicastère devient le Département des sports et de la sécurité en 1987, puis il est renommé le Département de l’environnement urbain et de la sécurité en 2007), et fait partie des différents Offices régionaux de la Protection civile de l’Etat de Genève (ORPC). A sa tête, se trouve un chef local, désigné par le directeur du Département des sports et de la sécurité (ces chefs ont été respectivement : Monsieur Roger Méroz (1965-1975), Monsieur Eric Ischi (1975-1987), Monsieur Jean-Charles Dedo (1987-2000); Monsieur Yves Clerc (2000-à aujourd’ hui)). La plupart du temps, il est assisté d’un adjoint, le chef de service. Sur le plan national, La PCVG dépend de L’Office fédéral de la Protection civile (OFPC), qui donne son approbation pour tous les projets cantonaux et communaux, et qui dicte les lois fédérales de Protection civile. La PCVG est aussi liée avec le Conseil municipal de la Ville de Genève, qui vote les crédits pour permettre les rénovations ou les constructions des bâtiments utiles au bon fonctionnement des opérations.

    Les effectifs de la PCVG ont varié selon les époques. Dans un premier temps, le Service a besoin d’engager du personnel pour répondre aux différentes tâches qui vont lui être attribuées. En 1970, apparaît la notion d’ “ Etat-major ” (d’abords appelé communal, puis local). Cette direction locale compte à ses débuts 11 personnes. En 1977, pour exemple, elle comprend : le chef local, ses trois chefs locaux adjoints, un secrétaire et dix chefs de service. Jusqu’en 1990, le service de la Protection civile connaît un relatif “ âge d’or ” avec des effectifs en constante augmententation pour atteindre 70 personnes environ. A partir de 1990, des restrictions budgétaires imposent que les départs de postes ne soient plus renouvelés. Au début de l’année 2000, le personnel du Service ne compte plus que 47 personnes.

    L’organisation interne de la Protection civile a évolué avec le temps. Dans les années 1960, l’effectif reste restreint et n’est pas encore divisé en différents services. Les personnes astreintes endossent des rôles de "gardes d’immeuble", de "sapeurs-pompiers de guerre ”, etc. Avec le temps, les terminologies utilisées changent. L’augmentation des effectifs, l’arrivée de nouvelles lois fédérales, l’organisation et la connaissance du territoire, aident au développement de la Protection civile genevoise. Entre la fin des années 1960 et le début des années 1970, elle se réorganise et se dote de différents services. En 1972, un organigramme précis définit clairement le cahier des charges pour chaque fonction.

    En 1977, la Protection civile genevoise est organisée de la manière suivante : outre les différentes “ directions ” (direction locale, de secteur, de quartier, comprenant un chef, un sous-chef adjoint, un secrétariat et des chefs de service ; ainsi que des chefs de quartier), elle se subdivise en services : le service de renseignements et d'informations, le service de transmission, le service d'intervention, le service de protection atomique et chimique, le service des abris, le service de protection d’établissements, le service sanitaire, le service d'assistance, le service de soutien, le service qui gère le matériel, et le service qui se charge des constructions. Chacun de ces services est sous la responsabilité d’un ou plusieurs chefs de service, et contient également des sous-sections (Par exemple, le service intervention contient : outre plusieurs chefs de service, une section sapeurs-pompiers et une section pionniers). Cette division en différents services est conservée pendant plusieurs décennies. En 1995, les services sont réduits au nombre de six : le service de contrôle, le service chargé de l'instruction, le service chargé du matériel, le service "exploitation", le service chargé des constructions, et le service chargé de la technique. A signaler également que les grades utilisés sont les mêmes qu’à l’armée.

    Cette organisation de la Protection civile est aussi à mettre en rapport avec une organisation territoriale de la commune, qui a évolué de différentes manières au cours du temps. En 1990, le périmètre comprend : 8 secteurs, divisés en 38 quartiers, soit 238 îlots. En 2004, grâce au document “ PGPC-Planification générale de la protection civile ”, les zones sont réduites à quatre“, soit le même découpage que les compagnies de sapeurs-pompiers volontaires ” (validation en 2005).

    L’organisation de la Protection civile genevoise s’est faite également en entretenant des relations avec divers services de l’Administration de la Ville, mais aussi diverses associations (le rapport de l’année 2002 mentionne un partenariat avec la Croix-Rouge), et également des organes de Protection civile étrangers (d’autres cantons et d’autres pays). La PCVG fait partie de l'Organisation internationale de la Protection civile (OIPC). Elle participe à des conférences lors des regroupements internationaux, donne des cours à des délégations étrangères, envoie du matériel et/ou des spécialistes pour des interventions ou pour donner des cours d’instruction dans d’autres pays.


  • Relations

  • Type de relation
    Relation hiérarchique
  • Description de la relation

    La Protection civile est rattachée à la Présidence et Direction du département des Sports et de la Sécurité

  • Dates de la relation
    1987

  • Contrôle de la description

  • Code d'identification
    CH.AVG.469ISAAR
  • Code d'identification du service
    CH-001140-3 Archives de la Ville de Genève
  • Règles et conventions
    Notice établie conformément à la norme internationale sur les notices d’autorité utilisées pour les archives relatives aux collectivités, aux personnes ou aux familles (2e édition, 2004) (ISAAR(CPF))
    Forme autorisée du nom établie par les Archives de la Ville (AVG)
  • Date de création, de révision ou de destruction
    juillet 2010. Création : Julien Bourquin
  • Langue et écriture
    Français (Suisse)
  • Sources
    Protection civile 25ème anniversaire, édité par le Service de la Protection civile de Genève; Genève, 1990.
    http://www.ge.ch/securitecivile/protection_civile/
    http://www.bevoelkerungsschutz.admin.ch/internet/bs/fr/home/partner/zivilschutz.html
    http://www.ville-ge.ch/deus/information.html
    http://www.ville-ge.ch/geneve/sapp/index.html

  • Ressource(s) documentaire(s)

  • Ressource documentaire 1
    Protection civile
  • Cote
    CH AVG 469
  • Type de ressource associée

    Fonds d'archives

  • Nature de la relation
    Producteur
  • Dates des ressources associées
    1960-1984