Manuscrits et archives

L'Economat général est créé en 1968, dans une volonté affichée du Secrétariat général de faire des économies. En avril 1968, le Conseil administratif adopte un règlement qui marque la création de ce nouveau service. Jusqu'alors, l'économat était rattaché au Secrétariat général, et il apparaît clairement que depuis sa position, il ne parvenait pas à centraliser les achats qui se sont logiquement multipliés avec le développement de l'administration de la deuxième moitié des années 60. En centralisant les achats, l'Administration cherche à rationaliser ses coûts. Cependant, la rapidité avec laquelle la technologie des services affiliés à cet économat évolue, dont l'impression de documents officiels, implique que les réaménagements et réorganisations vont être particulièrement nombreux.

Sans surprise, la création d'un économat a provoqué quelques réticences des chefs de services, et a souvent dû s'appuyer sur des décisions du Conseil administratif pour justifier et réaliser sa mise en place. Le 5 décembre 1969, l'Economat, qui participe régulièrement à un "groupement du personnel supérieur", propose la création d'une "conférence des chefs de services", afin de favoriser la circulation de l'information. La Conférence des directeurs ne sera effectivement créée que bien plus tard.

Un Service d'impression est mis en place dès 1969, et ne cessera de s'adapter aux nouvelles technologies d'un secteur en pleine mutation. D'ailleurs, l'Economat verra à plusieurs reprises ses activités scrutées par la Commission d'Organisation et de Rationalisation de l'Administration (CORI).

En 1985, le service est réorganisé et change de nom en Service des achats et impressions. C'est la CORI qui en propose les nouvelles attributions. Les activités d'impression gagnent en importance, mais ce nom est très furtif, puisque quelques mois après, il redevient Services des achats.

Enfin, dès le début des années 90, le Service des achats devient le pilier central sur lequel le Conseil administratif appuie sa politique d'économies, suite aux déficits budgétaires. En 1998, ce Service fait toujours partie de l'Administration générale.

L'Economat municipal a pour fonction de centraliser les achats de l'administration. Si l'expression s'entend en petit matériel de bureau, à ce dernier s'ajoute rapidement du matériel plus conséquent.

C'est avec l'explosion du volume des impressions officielles, notamment du Mémorial du Conseil municipal, qui enfle dès 1968, que le Service est amené à se poser la question des coûts d'impression. En mai 1968, un inventaire des appareils de reproduction est lancé.

L'affranchissement du courrier est également du ressort de ce Service. A la fin des années 60, il évalue la pertinence de passer un accord avec les PTT pour l'affranchissement à forfait, mais cette solution n'est pas retenue. L'Economat se dote d'un département ADREMA (machine à adresser), et, en 1976, ce sont 800'000 affranchissements qui transitent par ce département.

Depuis août 1999, ce Service gère et applique les règles de l'AIMP (Accord International sur les Marchés Publics) conformément à la Loi sur les marchés publics.

L'Economat général, mué en Economat municipal en 1970, devient Service des achats et entretien en 1985, suite au déménagement du Secrétariat général au Palais Eynard, date qui correspond au départ à la retraite de monsieur Matringe, premier chef de ce Service.

A sa création, un magasinier surnuméraire est engagé pour aider à la création du Service, qui compte alors un magasinier et deux commis, mais dès 1969, il apparaît que l'Economat a besoin de stabiliser ce poste supplémentaire. Hebergé provisoirement par le Secrétariat général, il emménage dans ses propres locaux après quelques mois, à la Cour Saint-Pierre.

Lors de la création du Département des finances et Services généraux en 1987, le Service des achats est rattaché aux Services généraux. De même lorsqu'en 1992, le Département est restructuré en "Finances et Administration générale", le Service des achats est rattaché à l'Administration générale, division dont il dépend toujours en 2007.

En 1988, le Service des achats s'installe au Lignon et est alors réogranisé en deux sections : exploitation et administration.

La création d'un centre d'impression, puis de l'ADREMA ont fait constamment croître les besoins en personnel. En 1998, le Service est composé de 22,5 postes.

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