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L'Orchestre de Chambre de Genève (LOCG) Inventaire complet (pdf)

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Présentation du fonds

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  • Identification
  • Cote
    LOCG
  • Dates extrêmes
    1992-2007
  • Importance matérielle et support
    4,10 ml. Documents textuels, affiches et photographies.

  • Contexte
  • Nom du producteur
    L'Orchestre de Chambre de Genève
  • Histoire administrative

    En mai 1992, après une période de transition, le CAG décide de changer de cap artistique. Il modifie sa dénomination, et oriente différemment son répertoire. Après trente ans d'activité, le Collegium Academicum se nomme désormais L'Orchestre de Chambre de Genève (LOCG). La formation est resserrée autour d'un noyau de musiciens professionnels (37 postes fixes) pour interpréter un répertoire plus ciblé sur la musique de chambre. Le nouvel OCG donne une orientation plus populaire à son répertoire en interprétant moins d'oeuvres contemporaines ou méconnues (celles-ci n'étant appréciées que par un public restreint d'initiés).

    A Pâques 1997, c'est Thierry Fischer qui quitte la direction de l'OCG pour un engagement à Amsterdam. Le russe Lev Markiz est élu directeur artistique à sa succession. Le nouveau chef donne à son programme un accent slave très marqué. Il décide de réunir les oeuvres de compositeurs russes du XXe siècle, complétées par une ou deux pièces destinées à mettre en valeur les solistes, et donne un dernier concert entièrement dévolu aux romantiques allemands.

    Pour sa deuxième saison à l'OCG (1998-1999), Lev Markiz annonce cinq concerts d'abonnement dont chacun d'entre eux doit être placé sous un thème spécifique. Lors de chaque concert, une pièce contemporaine est accompagnée d'oeuvres du grand répertoire. Les solistes, jeunes et nouveaux pour la plupart, doivent s'engager à interpréter une oeuvre moderne et une oeuvre classique. En revanche, cet avant-programme est marqué par deux incertitudes : l'OCG ne peut plus disposer de la salle de répétition qu'il a inaugurée aux Casemates en février 1988 (suite à la destruction de ses locaux lors de l'incendie du Palais Wilson en 1987) ; et les fonds nécessaires pour la mise au point du nouveau programme ne sont pas encore trouvés.

    Pour la saison 1999-2000, l'OCG se réorganise administrativement. Les bureaux déménagent de leurs locaux provisoires, situés à L'Asse (dans les locaux du Paléo-Festival) depuis l'incendie de 1987, pour revenir à Genève. Un nouveau comité se forme. Et une nouvelle salle de répétition est mise à disposition au Centre culturel de Saint-Boniface.

    Lev Markiz met un terme à son mandat à la direction de l'OCG en décembre 2000. C'est Michael Hofstetter qui le remplace dès l'année suivante. Sous l'impulsion de ce dernier, l'OCG développe une approche plus historique privilégiant un répertoire qui s'étend du baroque tardif à l'époque romantique, avec l'utilisation, entre autres, d'instruments d'époque aux côtés des instruments modernes. Ceci permet à l'ensemble de faire découvrir au public des compositeurs méconnus ou oubliés et même de les confronter avec des compositeurs contemporains.

    En 2008, L'OCG devient une fondation et voit l'arrivée d'un nouveau directeur musical, le jeune chef allemand Patrick Lange, 27 ans, qui prend la succession de Michael Hofstetter. Cette saison 2008-2009 est également marquée par la signature d'une convention tripartite entre l'ensemble musical, la Ville de Genève et l'Etat. Cette convention assure le financement de l'OCG pour les quatre années suivantes.

    L'aventure genevoise de Patrick Lange ne dure qu'un an et il est remplacé en septembre 2009 par un duo : David Greilsammer devient le nouveau directeur musical alors que Pascal Grimoin prend en charge le poste de directeur artistique.

    Invité à plusieurs reprises depuis 2010, le néerlandais Arie van Beek prend la tête de l'OCG pour la saison 2013-2014. La convention tripartite entre les autorités genevoises et l'ensemble musical est renouvelé à cette occasion et assure du même coup la pérennité financière de l'OCG jusqu'en 2016.

  • Modalités d'entrée

    Le versement du fonds a été effectué le 2 septembre 2013 (2013.P3).


  • Contenu et structure
  • Présentation du contenu

    Ce fonds offre un bon aperçu du fonctionnement de l'Orchestre de Chambre de Genève à travers ses documents administratifs. Les diverses activités de l'Orchestre sont également bien illustrées grâce aux programmes et affiches de concerts mais également par le biais de coupures de presse et de productions écrites de l'OCG.

  • Evaluation, tris, éliminations

    Les doubles ont été éliminés ainsi que les brouillons, les post it, les notes, les budgets de la promotion, les listes de musiciens manuscrites ou pas définitives. Ont également été détruits les questionnaires relatifs aux hôtels et les réservations de cars lors de voyages, les factures de plus de 10 ans, les fax illisibles, les rapports de transmission des fax, une cassette audio endommagée, les ordres du jour si les pv étaient existants, les publicités d'autres organismes, les CV des personnes qui n'ont pas été engagées, les documents contenant des données confidentielles sur des individus et les annonces d'événements dans les journaux.


  • Conditions d'accès et d'utilisation
  • Conditions d'accès

    Consultable selon les délais et restrictions en vigueur dans les archives publiques genevoises.

  • Condition de reproduction

  • Langue des documents
    Français

  • Sources complémentaires
  • Existence et lieu de conservation des copies

    Il n'existe aucune copie de ce fonds

  • Bibliographie

    Site de l'OCG : http://www.locg.ch/historique.php (consulté le 13 février 2014);

    Claude Tappolet, "La vie musicale à Genève au vingtième siècle" (tome 2), Georg, Genève, 2003.


  • Contrôle de la description
  • Notes de l'archiviste

    Description réalisée par Cléa Marcuard avec la collaboration de Sebastian Zelada

  • Date(s) de la description
    Février 2014