La construction de la Maison des Jeunes et de la Culture de St-Gervais se termine en 1962 et commence ses activités en 1963 en se basant sur le modèle français des maisons des jeunes et de la culture créées à la Libération et poursuivant une mission d'éducation et d'enrichissement culturel pour les couches populaire de la population.
Au printemps 1971, la Maison des Jeunes et de la Culture de St-Gervais est occupée par des manifestants, ce qui mène à la fermeture temporaire de l'établissement. Par la suite, cette institution est mise en auto-gérance. Le Conseil de fondation met un terme à cette expérience en juillet 1974, puis ferme à nouveau la Maison des Jeunes et de la Culture pour réexaminer entièrement la situation.
Le 1er novembre 1974, le Conseil municipal reçoit une pétition provenant du Comité des usagers de la Maison des Jeunes de St-Gervais demandant la réouverture du centre. Le débat politique devient animé et la Maison des Jeunes et de la Culture de St-Gervais est à nouveau occupée par des manifestants en 1975. La situation se stabilise en 1977. L'un des contestataires de 1975 n'est autre que Jacques Boesch qui sera recruté en tant qu'animateur et incorporé au Conseil d'animation le 1er janvier 1978. Il s'occupera notamment des ateliers destinés aux jeunes et aux adultes.
En 1982 la Maison des Jeunes et de la Culture de St-Gervais ferme pendant deux ans pour être entièrement rénovée. Les animateurs Jaime Echanove et Marie-Claude Torelle assurent la poursuite des activités, délocalisées à la Villa du Bout-du-Monde et à l'ancien Palais des expositions où, avec Valérie Gremaud, ils dirigent l'éphémère salle du Théâtre Off.
Jacques Boesch est chargé par la Ville de Genève de préparer la réouverture de la Maison des Jeunes et de la Culture de St-Gervais prévue en 1984 et qui prendra alors le nom de Théâtre de St-Gervais.
Par la suite Jacques Boesch travaille pour les Hôpitaux universitaires de Genève en tant que responsable des affaires culturelles. À ce titre, il participe à l'organisation, chaque année, d'une cinquantaine d'événements artistiques et culturels sous forme d'expositions, de concerts, de conférences et de manifestations artistiques à l'intention des patients hospitalisés, des collaborateurs, des visiteurs et des milieux artistiques, littéraires et culturels du canton de Genève.
Il a été également, pendant vingt-quatre ans, un parlementaire (conseiller municipal de Meyrin puis député) intervenant régulièrement dans les domaines de la création artistique et de la culture. Il a siégé au Fonds cantonal de décoration et d'art visuel de l'État de Genève, à la Commission consultative des monuments, de la nature et des sites, au Conseil d'administration des HUG et à la Commission administrative des institutions universitaires de psychiatrie.
En 2015 le Conseil administratif de la Ville de Genève lui décerne le Prix Culture et Société, mention action culturelle.