Manuscrits et archives

Les travaux sur la base de données comptables débutent en 1985. Son développement est confié à une entreprise privée, ATAG Fiduciaire générale SA qui propose, en 1987, un projet en quatre parties : comptabilité, gestion des opérations immobilières, planning des ressources et calcul des coûts, et gestion du programme financier quadriennal et liquidités. Un crédit de trois millions est ouvert et un comité de projet est formé. En 1988, des études sont menés avec la société SEMA et l'année suivante, une procédure d'appel d'offres est lancée. Aucune proposition n'est retenue et décision est prise de créer une base de données comptables sur mesure : cette tâche est confiée à la société Hardis. Au début des années 1990, seules les premières possibilités d'application concrètes de la base de données comptables se dégagent et la mise en oeuvre d'une version réduite pour le 1er janvier 1994 est donnée comme objectif prioritaire par le Conseil administratif. C'est finalement en janvier 1995 qu'une version autorisant la Ville à payer ses fournisseurs dans le cadre de l'introduction de la TVA voit le jour. Face aux dépassements de crédits, délais non respectés et perte de contrôle, la quasi-totalité des développements menés jusqu'au début 1995 dans le cadre du projet de base de données comptables, sont abandonnés et le projet est réorienté vers le logiciel Eurozoom de la société Trigesta.

Cette série est composée dans un premier temps de documents généraux (cahiers des charges, rapports) en lien avec le lancement du projet de base de données comptables. Par la suite, des documents tels que correspondance, procès-verbaux, contrats, plannings, points budgétaires et points de situation, permettent de suivre l'évolution du projet, jusqu'à sa réorientation.

Le dossier 2015.V7/163 Projet Base de données comptables, constitué de rapports d'activité journaliers et hebdomadaires des mandataires, a été éliminé.