Si l'existence de l'économat remonte au moins au premières années du 20e siècle, du moins sous cette dénomination, c'est le 30 avril 1968 que le Conseil administratif prend la décision d'en faire un service à part entière. Jusqu'alors, l'économat n'était pas un service autonome et dépendait du secrétariat. Il était dirigé M. Kunzli, sous-chef du secrétariat. Suite à cette décision du Conseil administratif, nombre de prérogatives appartenant autrefois aux services dans le domaine des commandes de matériel et du nettoyage sont alors confiées à l'économat. Cette importante réorganisation prend place à l'occasion du remplacement de M. André Kunzli par M. Gilbert Matringe à la tête du nouveau service devenu « économat général ». Cette appellation sera toutefois de courte durée puisque le service prendra le nom d'économat municipal en 1970. En 1969 une petite unité d'imprimerie est mise en place au sein du service situé à Cour St-Pierre n°2. Le 30 août 1971 le service déménage à la rue de l'Hôtel de ville 4 pour la durée de la réfection de ses anciens locaux. Il retournera au 2 Cour-St-Pierre le 21 juillet 1973. En 1977, la Commission d'organisation et de rationalisation (CORA) se penche sur les activités du service dans le but de faire des économies. M. Matringe dirigera l'économat municipal jusqu'en 1985, date de son départ à la retraite. Il est secondé dans sa tâche par M. Joseph Chaupond, secrétaire, devenu sous-chef de service et dont on retrouve la signature sur quelques unes des lettres des deux derniers registres. Celui-ci assurera l'intérim entre le départ à la retraite de M. Matringe en 1985 et l'arrivée du nouveau chef de service M. Gilbert Cottier en 1986. C'est à l'occasion de cette transition que l'économat municipal prendra le nom de « Service des achats et impression ».
Durant la période concernée (1968-1998), l'économat municipal est globalement organisé en trois partie : le bureau, le magasin et l'atelier.
Le bureau s'occupe de trouver le matériel désiré par les services, de prendre contact avec les fournisseurs, de passer les commandes, de tenir la comptabilité, de distribuer le travail au personnel, etc. Il se charge aussi de transmettre au magasin les réquisitions contenant les produits demandés par les services (en 1969, une trentaine par jour).
Durant l'après-midi, les employés du magasin préparent les livraisons dans des bacs prévus à cet effet. Le lendemain matin, les bacs sont chargés dans un camion et livrés dans les services durant la matinée. Les livraisons effectuées, les différentes commandes sont chiffrées, reportées sur des fiches qui permettent au chef de magasin de tenir son inventaire à jour et de demander son réapprovisionnement au chef de service. En plus de ces tâches, le personnel du magasin doit aussi réceptionner les fournitures livrées par les fournisseurs de l'économat, les contrôler, vérifier les quantités et les factures.
A côté du travail du magasin s'ajoutent les travaux de l'atelier, d'impression, tirage de photocopies, de stencils, estampillages, tirage de listes d'adresses dont le nombre se compte en dizaine voir centaine de milliers par an.