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Sécheron : Série L. Lamon - A. de Meuron Inventaire complet (pdf)

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Présentation du fonds

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  • Identification
  • Cote
    LM
  • Dates extrêmes
    1879
  • Importance matérielle et support
    0,01 ml. Documents textuels.

  • Contexte
  • Nom du producteur
    Cuenod, Sautter et Cie
  • Histoire administrative

    Alfred de Meuron, ingénieur d’origine vaudoise, et Jean-François Lamon, électricien, ouvrent en avril 1879 un magasin d’appareils électriques au numéro 4 de la rue Rotschild. Ils vendent et fabriquent en partie des piles, des accumulateurs, des téléphones, des télégraphes, des interrupteurs et des sonneries. Six mois plus tard, la société J. Lamon et Cie emménage au numéro 6, Boulevard du Théâtre, en raison de la séparation des deux associés. De Meuron y poursuit seul ses activités jusqu’en 1882.

  • Historique de la conservation

    L’histoire de la conservation du fonds « Sécheron » débute en 1992, lorsque ABB-Sécheron S.A. déménage à Satigny et laisse Sécheron S.A. seule sur le site originel. Lors de ce déménagement, les deux entreprises se préoccupent du sort de leurs archives communes pour des raisons administratives, techniques et historiques. Les deux sociétés sont chacune en droit de réclamer ces documents, puisque pendant près d’un siècle elles ont travaillé sous la même direction ; depuis 1988 elles sont séparées juridiquement, mais elles continuent à gérer ensemble leurs papiers jusqu’en 1992, moment de leur séparation physique. Elles choisissent alors de ne pas se partager les archives, mais de les confier aux Archives de la Ville. En automne 1992, tous les documents ne servant plus à la marche des affaires courantes et antérieurs à 1980, à savoir la période allant de 1879 à 1980, sont alors sortis des bureaux, des caves et des greniers, pour être regroupés provisoirement dans un local de l’entreprise. Au cours de l’année, ils sont transférés dans les dépôts des Archives de la Ville.

    J. Lamon et Cie appartient aux premières entreprises qui composent le fonds « Sécheron », mais il a été victime de destructions aux cours du temps. Les documents conservés dans des classeurs, des cartons, des fourres et des cartables sont arrivés pour la plupart en vrac, sortis de leur contexte d’origine. Souvent, ils sont peu nombreux, car ces sociétés n’ont employé qu’un petit nombre de personnes et ont fréquemment déménagé. C’est en partie pour ces raisons qu’elles ont laissé peu de traces et qu’elles représentent une partie infime de l’ensemble conservé.

    Par la suite, même si la première société, J. Lamon et Cie, change plusieurs fois de raison sociale au gré des fusions et des rachats, une certaine continuité est préservée entre les entreprises successives. En effet, les documents produits par ces différentes sociétés ont été transmis, chaque fois partiellement ou en totalité, au repreneur suivant. Si les documents des premières sociétés sont modestes, en revanche pour les suivantes ils sont nettement plus complets et plus nombreux.

  • Modalités d'entrée

    Ce fonds a été versé aux Archives de la Ville de Genève en 1992 par Sécheron S.A. et ABB-Sécheron S.A.


  • Contenu et structure
  • Présentation du contenu

    La société J. Lamon et Cie fait partie d’un ensemble de sociétés qui composent le fonds « Sécheron » et dont le nom est utilisé par pure commodité. En effet, cette première société a changé plusieurs fois de raison sociale et le terme « Sécheron » fait référence à toutes ces sociétés successives, dont la dernière était: S.A. des Ateliers de Sécheron. C’est sous ce nom que le public genevois la connaît et se rappelle le quartier dans lequel elles se sont implantées et où se déroule encore une partie de leurs activités.

    La série J. Lamon et Cie, à elle seule, n’offre que peu d’intérêts pour le chercheur. En effet, les seules pièces conservées sont des copies des actes de constitution et de dissolution de l’entreprise commerciale (LM.A), datant de 1879. Néanmoins, la série J. Lamon et Cie est à mettre en relation avec les séries A. De Meuron (M), A. De Meuron et Cuénod (MC) ou encore avec Cuénod, Sautter et Cie (CS) ; le lien qui les unit est à la fois administratif, technique et historique. Ces premières sociétés permettent, dans leur ensemble, de se faire une idée concrète des difficultés rencontrées par le secteur électrotechnique, au XIXème siècle; les documents conservés sont significatifs des développements techniques et scientifiques du siècle dernier.

    Par ailleurs, c’est l'ensemble du fonds « Sécheron » qui est intéressant pour le chercheur. Il permet notamment d’étudier le fonctionnement général d’une société industrielle, spécialisée dans l’électrotechnique ; il offre la possibilité de suivre l’évolution du secteur industriel genevois, d’analyser les restructurations et les fusions sur le long terme ; il peut aussi apporter un certain nombre de renseignements sur les conditions de travail des ouvriers et des employés, ainsi que sur les relations entretenues avec la direction ou les conseils d’administration.

  • Accroissements

    Non


  • Conditions d'accès et d'utilisation
  • Conditions d'accès

    Consultable selon les délais et restrictions en vigueur dans les archives publiques genevoises.

  • Condition de reproduction

  • Instrument de recherche

    Répertoire numérique


  • Sources complémentaires
  • Existence et lieu de conservation des copies

    Il n'existe aucune copie de cette série

  • Bibliographie

    BENGUIGUI Isaac, Sécheron. Cent ans d’électrotechnique, Genève, 1995.

    PAQUIER Serge, La Suisse et les applications de l’électricité de 1880 à 1939 : l’exemple d’un petit pays leader-précoce, innovation, entreprise, finance et institutions, Thèse de la Faculté des Sciences économiques et sociales de Genève, (2 volumes), Genève, 1996.

    ROSSIER Claude, REYMOND André, JEANNERET Léo, Centenaire de la Société anonyme des Ateliers de Sécheron (1879-1979), Genève, 1979.

    Société anonyme des Ateliers de Sécheron, S. A. des Ateliers de Sécheron, Genève, 1948.


  • Contrôle de la description
  • Notes de l'archiviste

    Description réalisée par Mme Micheline Tripet et M. Michel Vauclair

  • Date(s) de la description
    1995-1998