Niveau de description : Sous-série
Dates extrêmes : s.d., 1941-1999
Histoire administrative : Construit par la Société anonyme de l'Hôtel Métropole en 1854, le bâtiment est exploité par plusieurs sociétés, avant que la Société de l'industrie des hôtels ne l'acquière en 1896. Construit à l'origine pour le tourisme de la noblesse et de l'aristocratie, l'Hôtel se dote, en 1922 d'une nouvelle clientèle de diplomates et d'hommes politique (suite notamment à la création de la Société des Nations). Jusqu'en 1941 l'Hôtel est mal entretenu. Le 18 novembre 1941, le Conseil administratif propose l'achat et l'exploitation de l'Hôtel par la Ville de Genève. Le 28 novembre 1941, le Conseil municipal adopte la proposition d'achat et d'exploitation de l'Hôtel par la Ville de Genève faite par le Conseil administratif. Le bâtiment est acheté le 29 décembre 1941 à la Société de l'Industrie des Hôtels. La Croix Rouge y est alors installée. En 1946, l'Hôtel retrouve sa vocation hôtelière. Un crédit pour travaux et aménagements provisoire est voté en avril 1947 par le Conseil municipal, et l'Hôtel est ouvert à l'exploitation en juin 1947. Monsieur Pierre Bergerat, alors secrétaire des Services financiers, est chargé de tout mettre en oeuvre pour pouvoir organiser des conférences internationales. Ainsi, en 1954 et 1955, l'Hôtel reçoit des délégations étrangères qui participent à de nombreuses conférences. En novembre 1956, l'Hôtel engage un couple de directeurs M. et Mme Paul Flury. En mars 1962, la Société des Hôteliers accepte l'Hôtel comme membre, au même titre qu'un hôtel privé. Le directeur M. Flury décède le 2 janvier 1966, il est alors remplacé le 15 février de la même année par M. André Hauri. Jusqu'à la fin des années soixante, de nombreux travaux et aménagements du bâtiments vont être réalisés. En 1968, les exigences du Service de sécurité du Département des travaux publics sont de plus en plus sévères sur l'état du bâtiment : il préconise la démolition de la toiture et de l'intérieur, et le dégarnissage des façades. La réalisation et le coût de ces mesures étant trop important, la municipalité ordonne l'étude d'un projet de construction moderne, entraînant la démolition et la reconstruction du bâtiment...
De 1973 à 1974, la Ville tente d'obtenir une autorisation de démolition et de reconstruction du bâtiment. En 1975, le Conseil administratif décide la construction d'un immeuble moderne (choix ratifié par le Conseil municipal en septembre 1976). Cependant, une grande partie de l'opinion publique s'oppose à cette démolition et préfère la rénovation du bâtiment. La décision de démolition, qui a fait l'objet d'un référendum populaire, est sanctionnée le 13 février 1977 par un vote négatif des électeurs de la Ville de Genève. Le 20 septembre 1977, le Conseil administratif propose une restauration du bâtiment, qui est approuvée par le Conseil municipal le 31 janvier 1978. L'Hôtel ferme ses portes et les travaux de rénovation débutent en mars 1978, pour se terminer en novembre 1982. L'exploitation de l'Hôtel commence le 15 novembre 1982, et l'Hôtel est inauguré officiellement le 22 novembre de la même année.
Les informations historiques proviennent des documents de cette série.
Présentation du contenu : La première partie de cette série est consacrée au fonctionnement de l'Hôtel, principalement depuis son achat par la Ville de Genève jusqu'à la fin des années 1960. Elle porte sur la gestion des activités (accueil de conférenciers, tarifs des locations de salles et de chambres...), sur la gestion du personnel (engagements, plaintes), et sur la gestion des locaux (transformations et aménagements). On y trouve aussi les premiers problèmes posés par la vétusté du bâtiment... Cette partie comporte principalement de la correspondance jusqu'à la fin des années soixante.
Les dossiers de la seconde partie témoignent des projets développés par la Ville et par les Finances pour la transformation du bâtiment, principalement dans les années 1970, mais aussi au début des années 1980. Ils reflètent les collaborations engagées par la Ville : participation à des séances de travail, échanges avec des ingénieurs et architectes... On y trouve essentiellement de la correspondance, des documents de séances et rapports, et des plans. On trouve aussi quelques contrats, photographies et coupures de presse. Ces documents permettent de connaître les projets proposés, les réactions à ces projets, et les décisions finalement prises.
Parallèlement à toutes ces activités, l'Hôtel Métropole bénéficie d'une gestion particulière. Ainsi, la dernière partie porte sur les comptes et la gestion de l'Hôtel. On y trouve des rapports d'exercices et des comptes d'exploitation, parfois accompagnés de commentaires. Ces documents témoignent précisément des dépenses, des bénéfices et des pertes de l'Hôtel. De plus, on trouve des rapports de contrôle et de révision des comptes, des directives sur le processus de gestion et des documents de séances du Conseil de gestion. Ces dossiers permettent de comprendre l'évolution de la gestion et l'importance accordée par la Ville de Genève à son contrôle. On trouve enfin des documents du Conseiller administratif Pierre Muller. La correspondance et les documents de travail de ces dossiers, apportent des informations précises sur les projets successifs de partenariats pour la gestion de l'Hôtel.
Evaluation, tris, éliminations : Des dossiers de candidatures non retenues pour le poste de Directeur à l'Hôtel Métropole ont été éliminés : correspondance, avec curriculum vitae, copies des diplômes et certificats, photographies (1966, 1979-1981).
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Inventaire complet (pdf)
