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Cuisines scolaires des Eaux-Vives Inventaire complet (pdf)

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Présentation du fonds

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  • Identification
  • Cote
    CSEV
  • Dates extrêmes
    1884-2004
  • Importance matérielle et support
    2,54 ml. Documents textuels, photographies et objets divers.

  • Contexte
  • Nom du producteur
    Cuisines scolaires des Eaux-Vives
  • Histoire administrative

    Les cuisines scolaires genevoises, à l'instar des classes gardiennes, naissent à la fin des années 1880, dans le cadre d'actions philanthropiques destinées aux classes défavorisées. Leur but est double : aider d'une part les enfants de familles modestes, et exercer d'autre part une surveillance sur ces mêmes enfants dont on craint la délinquance. Cependant, tandis que les classes gardiennes relèvent entièrement de l'Etat, les cuisines sont l'oeuvre d'initiatives privées.

    C'est le cas de la Société des Cuisines scolaires des Eaux-Vives créée par François Brosset. Cette association, liée à la mouvance maçonnique qui la finance en partie, s'est fixé pour objectif la distribution des repas de midi aux élèves des écoles de l'Arrondissement des Eaux-Vives. L'officialisation de ce Comité, qui travaillait déjà depuis 1884, s'est faite le 16 juin 1887 lors d'une Assemblée générale réunissant des membres du Conseil municipal et des habitants du quartier des Eaux-Vives. Il comprend alors François Brosset, président, Théodore Weber, trésorier, François Dufour, secrétaire, Louis Delafontaine et Gaspard Zurlinden, rapporteurs, et les cinq membres-adjoints Charles Berthod, Louis Buholzer, Jules Desgraz, Louis Filliettaz, Emile Zeutler.

    Dès le début, le Comité, aidé par certaines associations telles que la Fédération des cuisines scolaires créée en 1908, et des personnes privées, orgarnise des soupers de soutien et des soirées «choucroute» dans le but de récolter des fonds. Lors des deux guerres mondiales, la Société bénéficie du soutien des Commissions de guerre qui lui fournissent des vivres et du matériel de première necessité. Dès la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la Ville s'investit véritablement dans cette oeuvre parascolaire en lui versant régulièrement des subventions. L'Association a donc fonctionné au mieux grâce à une bonne politique de gestion durant cette période et jusqu'au début du XXIe siècle.

    Au cours des années 1990, l'horaire continu est introduit à l'école des Eaux-Vives. Dès lors, les élèves se présentent à 13h15, à la fin de leur journée d'école. Une telle extension du temps de travail cause une augmentation des charges de l'Association ; celle-ci a même été obligée de refuser d'accueillir des élèves. Pour faire face à cette nouvelle situation, une association s'est créée : le REV (Restaurant des Eaux-Vives), dont les statuts datent du 3 octobre 1990 ; celle-ci a la charge des élèves de l'école primaire des Eaux-Vives. Suite à des problèmes d'ordre financiers consécutifs à des retards de paiement de factures, et pour élargir son champ d'action, la Société des Cuisines scolaires crée en 2001 la Fondation eaux-vivienne pour l'enfance (FEVE). Malgré ces efforts de redressement de la situation financière, la Société des cuisines scolaires des Eaux-Vives est dissoute lors de l'Assemblée du 2 juin 2004. Le REV, qui a repris l'ensemble de ses activités, assure désormais la distribution des repas aux élèves des écoles des Eaux-Vives, de Montchoisy et des Vollandes.

  • Modalités d'entrée

    Fonds versé le 28 juin 2006 par le Service des écoles de la Ville de Genève.


  • Contenu et structure
  • Présentation du contenu

    Ce fonds offre des informations sur le fonctionnement d'une association philanthropique créée dans la dernière décennie du XIXe siècle. Il comprend notamment les statuts et règlements, les procès-verbaux des réunions, la correspondance et les pièces comptables. Il présente un intérêt pour l'étude sociologique de la population qui fréquente les écoles des Eaux-Vives, à travers diverses listes de présence et d'adresses. Ce fonds donne également un aperçu de l'organisation et des activités des cuisines scolaires durant cette époque.

  • Evaluation, tris, éliminations

    Elimination des doublons, des lettres d'accompagnement, des post-it et des notes manuscrites ; des factures, à l'exception de celles de 1905 à 1919 parce que cette période n'est pas couverte par les journaux de comptes et les bilans ; des quittances et des relevés de compte. Des coupures de presse et des cartes postales sans lien direct avec les Cuisines scolaires ont aussi été éliminées.


  • Conditions d'accès et d'utilisation
  • Conditions d'accès

    Consultable selon les délais et restrictions en vigueur dans les archives publiques genevoises.

  • Instrument de recherche

    Répertoire numérique


  • Sources complémentaires
  • Bibliographie

    Marco MARCACCI et Charles MAGNIN, Le passé composé. Images de l'école dans la Genève d'il y a cent ans, Genève, 1987. Voir en particulier le chapitre 11.

    Cuisines scolaires des Eaux-Vives 1887-1987, 100e anniversaire, Genève, 1987.


  • Contrôle de la description
  • Notes de l'archiviste

    Description réalisée par Lydie Keller-Mabo et Rahel Birri

  • Date(s) de la description
    Octobre 2007